Semaine sainte 2020 : infos & horaires

Pour contribuer à l’effort national de lutte contre la propagation du Covid-19, les assemblées de fidèles sont annulées dans le diocèse de Lille. Les fidèles peuvent prier chez eux, particulièrement pour les malades et les personnes fragiles, les personnels soignants et tous ceux qui sont touchés par les conséquences de cette pandémie.

Toutes les célébrations de la semaine sainte seront retransmises en direct depuis la Cathédrale de Lille sur la page suivante :

https://lille.catholique.fr/depuis-la-cathedrale/#!

 

 

DIMANCHE DES RAMEAUX : En raison des mesures sanitaires, il n’y aura pas de bénédiction des rameaux dans les églises le dimanche 5 avril. La bénédiction aura lieu plus tard, à une date qui sera déterminée par Mgr Ulrich. Cette date sera mise sur le site dès qu’elle sera arrêtée. Les rameaux seront alors remis aux personnes qui souhaiteront en prendre.

 

Plus d’informations sur notre thème paroissial de carême : La Prière, une aventure

 


Durant tout le confinement
Une fois par semaine les cloches des églises et des temples sonneront

Jeudi 19 mars, jour de la Saint-Joseph, à 19h30, et mercredi 25 mars, fête de l’Annonciation, à 19h30, puis les mercredis qui suivent, toujours à 19h30, et ce pendant tout le temps du confinement, les cloches des églises et des temples sonneront pendant 10 minutes, comme une invitation à la prière aux intentions que nous portons tous en ces jours.

A l’invitation des pasteurs et des responsables de l’Église catholique, de l’Église protestante unie et de l’Église anglicane de la Métropole, nous vivrons ce temps dans une communion de prière.

“A la Saint-Joseph, qui représente la figure paternelle de Jésus sur terre, mais aussi à l’Annonciation, qui célèbre l’annonce à Marie de la venue de Jésus fils de Dieu, toute l’Église est en fête. Pour le manifester, les cloches des églises sonneront, et comme un fil invisible nous relieront dans une prière commune.

Chrétiens de notre diocèse, je vous invite à cette union de prière, le cœur en fête, malgré les épreuves que nous vivons, et que pour tous, croyants et non croyants, cela puisse être un signe d’espérance.”

+ Laurent Ulrich, archevêque de Lille


Message du pape François

Le Pape suggère comment vivre ces jours difficiles :
Nous devons redécouvrir le caractère concret des petites choses, des petites attentions à avoir envers nos proches, nos parents, nos amis. Et comprendre que dans ces petites choses, il y a notre trésor. Il y a des gestes minimes, qui se perdent parfois dans l’anonymat du quotidien, des gestes de tendresse, d’affection, de compassion, qui sont pourtant décisifs, importants. Par exemple, un plat chaud, une caresse, un câlin, un appel téléphonique… Ce sont des gestes familiers d’attention aux petits détails de chaque jour qui donnent un sens à la vie et qui font qu’il y a communion et communication entre nous.
«Parfois, poursuit François, nous vivons une communication entre nous qui n’est que virtuelle. Nous devrions plutôt découvrir une nouvelle proximité. Une relation concrète faite d’attention et de patience. Souvent les familles à la maison mangent ensemble dans un grand silence qui cependant n’est pas le fruit d’une écoute réciproque, mais lié au fait que les parents regardent la télévision pendant qu’ils mangent et que leurs enfants sont sur leur téléphone portable. On dirait des moines isolés les uns des autres. Il n’y a là aucune communication. Il est important au contraire de s’écouter les uns les autres parce que nous comprenons les besoins de chacun, leurs besoins, leurs efforts, leurs désirs. Il y a un langage fait de gestes concrets qui doit être sauvegardé. A mon avis, la douleur de ces jours doit s’ouvrir vers ce concret».
Une attention spéciale pour ceux qui sont en première ligne
Le Pape adresse une pensée particulière pour le personnel de santé, pour les bénévoles et pour les familles des victimes : «Je remercie ceux qui se dépensent pour les autres. Ils sont un exemple de ce caractère concret. Et je demande que chacun soit proche de ceux qui ont perdu des êtres chers, en essayant de les accompagner de toutes les manières possibles. La consolation doit maintenant être l’engagement de tous». François se dit frappé, à cet égard, par un article récemment publié par un autre journaliste, Fabio Fazio, en particulier par le fait que «notre comportement influence toujours la vie des autres» en citant l’exemple de ceux qui, ne payant par leurs impôts, affaiblissent les services de santé.
Enfin, François invite tout le monde à espérer, même ceux qui ne croient pas : «Tous sont enfants de Dieu, et Dieu les regarde. Même ceux qui ne l’ont pas encore rencontré, qui n’ont pas le don de la foi, peuvent trouver là leur chemin, dans les belles choses auxquelles ils croient : ils peuvent trouver la force dans l’amour pour leurs enfants, pour leur famille, pour leurs frères et sœurs. Quelqu’un peut dire : ‘Je ne peux pas prier parce que je ne crois pas’. Mais en même temps, il peut croire en l’amour des gens qui l’entourent et là trouver de l’espérance».


Quelques liens utiles :