Samedi 18 mars

Méditation sur l’Évangile de Mt 17, 9-14

Le pharisien et le publicain
Deux hommes en prière dans le Temple. Deux attitudes contrastées. L’un rentre à la maison justifié, l’autre non. Justifié ? c’est-à-dire reconnu juste dans sa relation à Dieu. En s’abaissant devant Dieu, le publicain se met à la « hauteur de Dieu » car il se présente à Lui en sa vérité profonde de pécheur. Vu comme pécheur par les autres de par son métier et considéré par lui-même comme tel dans la conscience de ses propres insuffisances. De là, peut jaillir une prière de confiance : « Mon Dieu, montre-toi favorable ! ». A l’opposé, le pharisien est trop plein de lui-même pour laisser la moindre ouverture à la miséricorde de Dieu.

Seigneur, tu nous connais mieux que nous-mêmes nous connaissons. Tu sais nos difficultés à prier en vérité. Nous aspirons à être le publicain et nous sommes souvent le pharisien. Que ta grâce nous bouscule toujours dans nos fausses certitudes. Qu’elle nous entraîne à la suite de ton Fils, conduits par le souffle de ton Esprit.

Daniel B.